Les candidats commencent à hausser le ton.
Les candidats aux élections législatives ont des avis différents en attendant les résultats du récent scrutin du 29 mai. Les tenants du régime comme ceux de l’opposition ne décolèrent pas.
Situation difficile. C’est ainsi que l’on peut décrire les événements récents dans le pays. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) connaît une affluence de la part des candidats de l’opposition. Durant ces trois derniers jours, au moins 3 candidats issus de la plateforme politique Firaisankina se sont déplacés à Alarobia pour réclamer la confrontation des procès-verbaux.
Les chefs des partis politiques de la plateforme de l’opposition ont rencontré Arsène Dama Andrianarisedo, président de la CENI, cet après-midi. Marc Ravalomanana, Rivo Rakotovao, Auguste Paraina et Alban Rakotoarisoa ont eu un entretien avec lui. Ces derniers ont demandé un accord de principe concernant la confrontation des procès-verbaux électoraux. Un accord dont le président de la CENI a approuvé, selon les explications de Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la CENI. Toutefois, Arsène Dama Andrianarisedo a exhorté les chefs de parti à motiver leurs demandes de confrontation des procès-verbaux.
Les leaders de l’opposition se disent intraitables contre toute tentative de détournement des résultats de vote. « Nous allons protéger les votes des citoyens et nous serons intraitables quant au respect du choix de chaque citoyen » a soulevé Rivo Rakotovao président national du parti HVM devant la presse. Pour lui, l’essentiel n’est pas de gagner ou de perdre, mais plutôt de refléter le vrai choix du peuple pendant le scrutin du 29 mai dernier.
Mais de l’autre côté, les candidats pro-régime ne se lassent pas non plus face à cette situation. En effet, ils dénoncent des agissements notoires de l’opposition dans certaines circonscriptions électorales. Ces candidats proches du régime ont annoncé saisir la haute cour constitutionnelle (HCC) pour déposer leurs requêtes.
Marc A.