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Scrutin du 29 mai – le choix entre le changement et la continuité

Affiches de sensibilisation des législatives

Les candidats députés retiennent leur souffle face à la tenue ce mercredi 29 mai 2024 du scrutin législatif de Madagascar. L’heure est désormais aux derniers ajustements pour essayer de briguer la victoire.
Les quartiers généraux politiques du pays sont en pleine ébullition. Il ne reste plus que quelques heures avant l’ouverture des 28.124 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national. Les 11.631.156 électeurs sont appelés pour élire 163 députés éparpillés sur les 119 districts de Madagascar.
Les soutiens du pouvoir en place projettent de s’emparer de la majorité des sièges, avec au moins 120 députés élus sous les couleurs de l’IRMAR. Dans certaines circonscriptions électorales, il n’y a qu’un seul candidat de l’IRMAR.
De l’autre côté, l’opposition n’a pas l’intention de rester inactive face au renouvellement de la chambre basse du parlement. Elle envisage de faire mieux que les dernières élections législatives. En effet, elle n’occupait que 21 sièges dans l’hémicycle. Dans cette troisième législature de la IVème République, les opposants projettent de faire mieux.
Toutefois, la question la plus cruciale sera de savoir si les électeurs opteront pour une transformation ou opteront pour la poursuite des choses telles qu’elles sont. La Nation aspire à des débats sérieux et à des réflexions approfondies sur les enjeux majeurs qui touchent à son existence. On trouve notamment dans cette catégorie l’examen des lois de finances et des propositions de loi axées sur l’économie, la justice et le développement social de la population malgache. Il ne faut pas oublier que les lois de finances, la loi sur la réforme de l’éducation ou aussi la loi sur la réforme des élections des maires passaient comme une simple lettre à la poste avec un débat d’une seule journée.
En-tout-cas, il y en a des candidats potentiels, des personnalités ayant de fortes capacités techniques et politiques, tant du camp du régime que celui de l’opposition. Maintenant, à eux d’agir en vrais hommes d’État capables de redresser un pays en proie à la pauvreté et d’avancer rapidement aux grands défis du développement socio-économique.

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